À propos

J’ai toujours aimé les histoires…

Sans jamais cesser de découvrir celles des autres, j’ai rapidement eu envie d’inventer les miennes, et, lorsque mes jouets d’enfant n’y ont plus suffi, j’ai commencé à écrire. Mon premier “roman” tenait sur une copie double et parlait d’une malédiction s’abattant sur un groupe d’égyptologues… L’intrigue ressemblait fortement au conte que je venais d’écouter sur une cassette – ce qui ne me rajeunit pas!

Depuis, mes sources d’inspiration ont évolué, mais je n’en suis pas moins redevable à d’innombrables artistes ou penseurs qui ont nourri mon imaginaire et ma réflexion. Les citer ici serait un exercice à la fois laborieux et injuste : l’inspiration naît parfois du simple détail d’une œuvre, sans faire honneur à sa totalité.

Sans que je m’y restreigne, la science-fiction est mon genre de prédilection.

Je l’ai d’abord découverte par le cinéma. Ma famille et mes anciens camarades du lycée se souviennent probablement combien je les ai ennuyés avec A.I. Artificial Intelligence. Ce film de Steven Spielberg m’a tellement marqué que j’en ai parlé sans relâche pendant deux ans… En réalité, je venais de découvrir un thème qui n’a cessé de me fasciner depuis : celui des relations entre l’Homme et la machine.

Mon intérêt pour la science-fiction tient d’ailleurs en grande partie au fait que c’est un genre philosophique et politique par excellence : il imagine des futurs, possibles ou improbables, effrayants ou désirables, mais qui permettent en tout cas de s’interroger sur la condition humaine…

Il m’arrive fréquemment de prendre position sur certains sujets sur mon blog ou dans des articles que je publie, mais je fais une grande différence entre ces textes de réflexion et mes textes de fiction.

Bien que ces derniers puissent être politiques en raison des thèmes qu’ils abordent, ce ne sont pas des « textes à thèse » : ils soulèvent des questions, mettent en scène des débats, mais ne cherchent à imposer aucune réponse. Je ne me définis pas comme un auteur « engagé » : pour moi, dans la fiction, c’est l’histoire et le style qui doivent gagner, non les convictions de l’auteur. Seul le refus d’exiger des écrivains qu’ils servent une cause ou se conforment à la morale du moment permet de faire de la littérature un véritable espace de liberté.