Réflexions, pensées et impressions, saisies au fil des jours
L’esprit chemine par les mots. Toute contradiction est assumée.
Des nouvelles du futur #1 : Extinction – IA – Ville – Mort – Lune
Une sélection d’articles et de nouvelles « futuristes » – mais très actuelles – qui ont retenu mon attention ces dernières semaines.
Lectures prospectives – et armes autonomes
Je lis chaque semaine plusieurs articles et infolettres sur le futur, la prospective, les plus récentes découvertes scientifiques ou avancées technologiques. J’y trouve avant tout une matière à extrapolation et à inspiration pour mes textes de science-fiction – et mesure parfois que la réalité rattrape l’imaginaire à toute vitesse. J’y puise également quelques réflexions politiques, tant les évolutions qui y sont décrites sont susceptibles de façonner le monde qui vient.
Encore quelques mots sur Ātman, sur le transhumanisme, et sur la présidentielle…
« Qu’est-ce qui vous a donné une idée aussi bizarre ? » Telle est la question que m’a posée Bruno David, président du Muséum national d’histoire naturelle, lors de la remise du Prix du Muséum littéraire pour ma nouvelle, Ātman…
Ma nouvelle “Ātman” remporte le Prix du Muséum littéraire
En lien avec sa passionnante exposition “Aux frontières de l’humain”, le Musée de l’Homme organisait pour la 2ème édition du Prix du Muséum littéraire un concours de nouvelles sur le thème “Sans limites”. Ma nouvelle, Ātman, a remporté ce prix dans la catégorie science-fiction (Prix spécial de l’Agence Universitaire de la Francophonie).
De l’utilité du discours transhumaniste
… ou l’urgence démocratique d’un débat sur le devenir de notre espèce…
La ville intelligente, entre fantasme pour humains augmentés et mirage pour citoyens abêtis
Pourquoi vous ne devriez peut-être pas voter pour Siri (ou Alexa) aux prochaines élections municipales
Le transhumanisme moral, ou le danger d’une quête de perfection humaine
Votre ADN est-il woke, ou êtes-vous l’un de ces paléo-boomers arriérés ?
Transhumanisme : l’illusion du libre choix
Pourquoi nous pourrions tous devenir transhumanistes, que nous le voulions ou non, et pourquoi l’intelligence artificielle pourrait sauver l’humanité, ou ce qu’il en restera…
L’avenir pluriel de l’humanité
Comment les effets combinés du transhumanisme et de la réalité virtuelle pourraient créer des avenirs parallèles…
Lecture : Futur – Notre avenir de A à Z, d’Antoine Buéno
C’est le livre que je rêvais de lire depuis longtemps : un vaste essai de prospective, offrant un large panorama de ce qui attend peut-être l’humanité – et la Terre – à moyen ou (très) long terme, sur des thèmes allant de l’agriculture aux zoonoses, en passant par le climat, la démographie, l’énergie, l’espace, la justice, la médecine, la politique, le sexe, etc.
Le progrès scientifique : toujours plus vite, plus haut, plus fort ?
À chaque édition des Jeux Olympiques, de nouveaux records sont battus. Pourtant, sauf potion magique, bottes de sept lieues ou accessoire futuriste, il paraît peu probable qu’un héritier plus ou moins lointain d’Usain Bolt courre le 100 mètres en huit secondes. Le progrès sportif finira par atteindre un plafond, se heurtant aux limites de nos capacités physiques.
En ira-t-il de même du progrès scientifique et technologique ?
La société du jugement perpétuel
Dans une dictature, l’État surveille et juge ses citoyens à tout moment. Dans une démocratie représentative, c’est l’inverse. Pour la plupart des citoyens, l’expérience démocratique consiste principalement en l’acte de juger ceux qui gouvernent, ou aspirent à le faire. Ce jugement s’exerce formellement au travers du vote, et informellement au travers des opinions que chacun peut avoir ou exprimer ; il est bien sûr indispensable à la vitalité de la démocratie.
Toutefois, notre culture démocratique semble avoir pour effet pervers le développement d’une passion pour le fait de juger.
Littérature et politiquement correct
Je rejette absolument la tendance qui voudrait imposer à la littérature les injonctions du politiquement correct, la soumettre à l’examen des sensitivity readers, ou la transformer en safe space, comme je rejette l’idée que l’on ne puisse écrire, même dans le registre de la fiction, que sur des expériences que l’on a vécues soi-même, ou sur des personnages qui nous ressemblent.